Le groupe étasunien Booking Holdings annonce une croissance solide au premier trimestre 2025. Le groupe -qui inclut les portails Booking.com, Priceline, Kayak et Open Table- présente de beaux résultats au premier trimestre.
Airbnb, l’autre grand site américain de tourisme, a augmenté son chiffre d’affaires, mais le bénéfice global a baissé. Il serait temps que les voyageurs européens s’adressent à des entreprises locales qui proposent des tarifs compétitifs. Il faut noter que la réservation en ligne de nombreux hôtels s’est améliorée. Pourquoi ne pas comparer les prix?
En attendant, Booking.com poursuit sa montée
Le groupe Booking a augmenté le nombre de nuitées réservées de 7 % par rapport au même trimestre de l’année dernière. L’entreprise a également augmenté son chiffre d’affaires : 4,8 milliards de dollars, il est donc supérieur de 8 % à celui du premier trimestre 2024. Le bénéfice d’exploitation a augmenté de 21 % pour atteindre l’équivalent de 970 millions de dollars US.
Aux Etats-Unis, les séjours sont plus courts
Selon un communiqué récent émis par Booking, un changement notable a été constaté dans la durée du séjour. Dans le monde entier, ce chiffre a légèrement augmenté en moyenne mais, aux États-Unis, les voyageurs ont raccourci leurs séjours. Cela pourrait être le signe d’une attitude de consommation plus prudente parmi les clients américains.
Airbnb: les revenus ont baissé
Airbnb a commencé l’année 2025 avec une augmentation de ses revenus. Au premier trimestre, la plateforme a généré un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de dollars, soit une augmentation de 6 % par rapport à la même période l’année dernière. Selon l’entreprise, le facteur décisif a été l’augmentation des nuitées et des activités réservées, qui a été de 8 % par rapport à l’année précédente.
Dans le même temps, le bénéfice net est passé de 264 millions de dollars à 154 millions de dollars. Airbnb cite l’augmentation des dépenses liées à la rémunération en actions comme l’une des raisons. Ces derniers ont augmenté avec la croissance du nombre de salariés. De plus, il y aurait des pertes sur les investissements dans les entreprises privées et un rendement financier plus faible.
