Certaines agences se sont exprimées au sujet de frais de dossiers facturés par Misterfly et Resaneo. Si ceux-ci sont franchement légers, ils irritent certains agents de voyages. Effectivement, il est parfois d’expliquer à un client le travail administratif qu’il soit nécessaire de réaliser pour faire une demande de remboursement à une compagnie aérienne.
Misterfly avait envoyé une note d’information le 27 Mai
Il s’agit d’une note envoyée à toutes les agences et signée par Nicolas Brumelot, Carlos Da Silva et Eric Szynkier.
Elle précise les difficultés rencontrées dans les dossiers de remboursement à traiter. « Sur la période du 17 mars au 30 juin nous avons plus de 220 000 dossiers (vol / hôtel…) à traiter. »
Les fournisseurs ont complexifié leurs process
« Nous étions préparés à affronter une situation de crise. Nous n’étions pas préparés à affronter un contexte de cette gravité et de cette ampleur. D’autant que la plupart de nos fournisseurs (en particulier dans l’aérien) ont largement complexifié leurs process. A titre d’exemple : la gestion d’une demande de remboursement par DAR prend plus de 30 minutes par passager VS 5 à 10 minutes en GDS en temps normal ! Cela devient presque un non-sens économique de gérer ces dossiers par rapport à notre marge » L’organisation a été revue pour permettre de traiter au moins 4 000 dossiers par jour !
Misterfly a décidé de facturer des frais à partir du 15 Mai
Donc, jusqu’au 15 Mai, Misterfly n’a pas facturé de frais de service malgré les difficultés. Par contre, « pour tous les départs à partir du 15 mai 2020, et dans le cadre d’un remboursement en numéraire de la compagnie aérienne, nous appliquerons des frais de traitement de 20 euros par dossier »
Les précisions techniques de Misterfly
« Veuillez noter que certaines compagnies aériennes proposent des remboursements via des EMD (Voucher Compagnie). En fonction des compagnies les montants et modalités de ceux-ci sont très variables ; pour certains cas il peut même y avoir un EMD pour le billet d’avion, un autre pour les bagages et un autre pour les autres prestations. Nous vous enverrons directement ces EMD dès que nous les recevrons des compagnies aériennes.
Si l’écart entre les différents EMD (pour un même dossier) que vous recevrez est supérieur à 20 euros par rapport à notre prix de vente, nous vous rembourserons cet écart moins 20 euros par dossier. Ce remboursement se fera après finalisation du traitement de l’intégralité des dossiers soit au plus tard pour fin août.
Nous avons interrogé Jean Pol Leclercq, Directeur Commercial Resaneo
« Deux points important à ce sujet :
– Soit l’agence demande un report et Resaneo n’applique aucun frais de traitement (mais éventuellement une différence tarifaire si les nouvelles dates sont plus chères)
– Soit nous remboursons en « numéraire » les billets pour lesquels les transporteurs le permettent , et qui nous ont bien remboursé, pour ceux là , nous appliquons 5% de frais sur la totalité du DOSSIER . Ce détail permet à l’agence d’avoir un calcul rapide et efficace du montant à percevoir .
Un autre point important chez Resaneo
Resaneo tient à signaler : « quelques rares clients en agences contestent énergiquement l’application de frais de traitement. Dans ce cas précis , nous assumons notre rôle de mandataire et nous remboursons au centime près ce que nous aurons constaté sur notre compte venant de la compagnie. Paradoxalement, ce n’est pas toujours à l’avantage du client …. toutefois nous ne pouvons que regretter ce manque total de solidarité qui dévalorise la notion pourtant « basique » de la rétribution de la « tâche ».
Un détail qui pourrait éviter une procédure longue pour quelques euros. Chapeau Resaneo !
Comme pour Misterfly, les procédures Resaneo sont longues donc coûteuses
« A la date du 23/3, les transporteurs, pour leur grande majorité, avaient pris l’initiative de suspendre la possibilité pour les agences les agences IATA de se déduire directement les vols effectivement annulés de leurs relevés BSP . Au profit d’une demande d’autorisation de remboursement (le fameux DAR) qui nécessite une demande billet par billet , et qui de surcroît est tributaire d’une validation du transporteur au préalable. Cette validation peut être longue , et souvent , nous sommes obligés de relancer , puis de pointer l’effectivité de l’accord sur notre compte lorsque celui ci est accordé;Autant dire qu’au vu des volumes nous n’avions pas eu le choix que de faire faire ce travail par des équipes … là où quelques collaborateurs auraient pu faire le job »
Des frais assez similaires entre Resaneo et Misterfly
« Enfin et pour finir le panier moyen de nos billet fait que nous tournons autour des 20€ de frais de dossier. Cependant, la majorité des ventes sont inférieurs à 400€ / dossier, nous ne trouvions pas juste qu’un dossier à 150 € ait 20€ de frais de traitement ». Resaneo a donc préféré prendre un pourcentage qui reste favorable pour des billets à faible montant.
Resaneo ou Misterfly ne facturent aucun frais d’abonnement
Il est juste de rappeler que les deux opérateurs ne facturent de frais d’abonnement mensuel par poste de travail (contrairement au GDS) , CoVid ou pas, qu’il y ait des ventes ou non …. Il est évident qu’en faisant les comptes, de nombreuses agences ont intérêt à travailler avec Resaneo ou Misterfly et même FTI Ticketshop. Pour ceux qui gèrent directement les réservations et émissions sur GDS ainsi que les pointages BSP, les difficultés de remboursement, ils savent que le temps passé coûte de l’argent.
Tout doit être expliqué aux clients
Il est facile de l’écrire, nous direz-vous ! Mais, il faut expliquer la raison des frais administratifs qui sont facturés. Il s’agit d’une période exceptionnelle qui comporte des mesures exceptionnelles et qui ne font plaisir à personne.
Il s’agissait d’avoir des éclaircissements pour ceux et celles qui n’étaient pas au courant.
Quoi ? Vous ne connaissez pas le célèbre directeur artistique de chez Balmain ? Malgré son jeune âge, il a réussi à redresser la Maison Balmain. Il est l’ami des plus grandes stars de la planète. Et il aime partir tous les étés à Mykonos !
Olivier Rousteing : une histoire incroyable
Vous découvrirez son actualité au travers des nombreux magazines qui s’arrachent des interviews exclusifs. De notre côté, soyons modestes, on va reprendre tout simplement son parcours fantastique. Le 26 avril 2011, à 25 ans, Olivier Rousteing a remplacé Christophe Decarnin à la direction artistique de Balmain. Au moment de sa nomination, Rousteing était un designer relativement inconnu, et a apporté une nouvelle vision bien nécessaire de l’esthétique de la marque qui reste à ce jour. Il a ajouté une influence asiatique aux vêtements, car l’Asie représente une grande partie des acheteurs de la marque. Rousteing dit que son âge, son anonymat initial et surtout sa race ont conduit à des grognements parmi « l’establishment ». Les gens se disaient: « Oh mon Dieu, c’est une minorité qui prend le contrôle d’une maison française! » avait déclaré Rousteing au magazine Out en 2015. Depuis son arrivée, Balmain a progressé de façon spectaculaire ! Il est l’ami personnel de stars comme Kim Kardashian, Kelly Rowland, Jennifer Lopez, Rihanna, Björk, Beyoncé, Justin Bieber, Nicki Minaj, Chris Brown … Pour information son compte Instagram comporte plus de 6 millions de fans !
La maison Balmain
Pierre Balmain avait décidé de fonder sa propre maison en 1945 à l’âge de 31 ans. C’est cette année que naît la Maison Balmain. En 1953, Karl Lagerfeld entre en tant qu’assistant chez Balmain. En 1955, Lagerfeld remporte le concours du Secrétariat National de la Laine aux côtés d’Yves Saint-Laurent. Il quitte la maison en 1962. Le 21 juin 2016, la maison Balmain est rachetée pour près de 500 millions d’euros par la société d’investissement Mayhoola (Qatar), qui possède déjà la marque italienne Valentino. Jean-Jacques Guével, ancien patron de Zadig&Voltaire est devenu le CEO de la Maison Balmain.
Un documentaire touchant sur Olivier Rousteing : Wonder Boy
«Wonder Boy», réalisé et produit par Anissa Bonnefont, est sortie le 27 Novembre 2019 (anniversaire de votre serviteur). Bien que ce documentaire montre de nombreux plans sur Olivier Rousteing, marchant sur une piste entourée d’une foule de mannequins, épinglant et cueillant avant le spectacle et naviguant dans les lampes de poche , ce n’est pas vraiment une question de mode. Il s’agit d’un designer essayant de comprendre les secrets qui entourent sa propre naissance. Un extrait du film :
Olivier Rousteing aime Mykonos
Alors qu’il répondait pour un magazine très connu, Olivier Rousteing disait que « sa nuit la plus dingue avait été son premier baiser avec un mec à Mykonos. En fait, on a attendu toute la nuit que le soleil se lève pour s’embrasser ». Il avait 21 ans ! Tout un programme !
Oui Mykonos attire les gays mais pas seulement
L’île grecque de Mykonos est l’une des destinations gay avec La Grande canaries, Sitgès et Ibiza. Pendant des décennies, Mykonos a été connue comme une destination gay. C’est Jackie Onassis qui a mis Mykonos sur la carte des voyages gay, dans les années 70. Elle et son entourage ont fréquenté l’île, la rendant chic, et les gays ont suivi. Aujourd’hui, Mykonos séduit toutes les catégories de visiteurs et cela pour plusieurs raisons.
Les plages sont resplendissantes
Les plages de Mykonos sont aussi belles que ses villages à l’intérieur de l’île. Le rivage regorge toujours de touristes à la recherche de soleil et d’autres pour des cocktails. Transats, parasols, lignes de bronzage épurées, chapeaux d’été et cocktails non-stop, une visite aux plages de Mykonos et vous êtes au ciel …
PENTAX Image
Une vie nocturne trépidante … pour ceux qui aiment
La vie nocturne ici est plus folle que ses sons! Pas étonnant que vous puissiez apercevoir une célébrité dans un recoin de l’île. Avec les paillettes, le glamour et les bars de plage, certains pourraientcroire être à Ibiza. Bon cette année 2020, cela devrait être plus calme…
Les amateurs de belles photos seront comblés
Si vous êtes accro à votre Instagram ou à Facebook, Mykonos est un endroit idéal pour mettre en valeur vos compétences. L’île regorge d’occasions de sortir sa caméra ou son smartphone.
Quelques signes de l’histoire ancienne
La Panagia Paraportiani est un complexe de 5 églises qui ont été créées pour la première fois au 16e siècle et constituent un site archéologique important. Ces églises asymétriques blanchies à la chaux sont devenues emblématiques de l’île grecque et aussi les plus photographiées. Un dôme sphérique avec une petite porte en bois s’ouvrant aux vents forts de la Méditerranée est un excellent exemple de merveille architecturale dans les temps anciens.
La nourriture bien sûr
Qui a jamais refusé la nourriture grecque? Moussaka, Gyros, Meze, Kopanisti. La beauté de Mykonos correspond à la qualité de sa nourriture. Dégustez des brochettes de viande, des meze, des louza et des moustokouloura. Comme toute destination touristique, il y a quelques restaurants et cafés où les gens affluent.
De très beaux hôtels sur l’île
Le Myconian Korali par exemple ! Membre de la collection Relais & Châteaux, l’hôtel a une superbe terrasse panoramique face à la mer. Les suites profitent également de la vue sur la mer, avec une décoration intérieure en bois, blanc et bleu et des balcons ou terrasses avec piscine privée. Une grande partie de l’attention ici se porte naturellement sur la nourriture, en particulier au restaurant BAOS, qui se spécialise dans une cuisine gastronomique inventive basée sur des recettes classiques et les meilleurs ingrédients. Voir : https://www.relaischateaux.com/gb/greece/myconian-korali
Ou le Grace Mykonos ? Ce célèbre hôtel de charme est parmi les plus en vue pour son élégance et son emplacement; situé au nord de la ville de Mykonos. L’hôtel se trouve au-dessus de la plage protégée d’Agios Stefanos. Un design moderne, des équipements de luxe avec un mélange d’artisanat local. Piscine, salle de sport, spa … Tout est présent pour satisfaire une clientèle soucieuse du détail. Voir : www.gracehotels.com
Le chic de Mykonos… les villas
Il suffit d’aller sur le site de votre choix pour découvrir le nombre de villas de luxe à louer à Mykonos. Les nombreuses célébrités, louent, en général, une villa pour leur tranquillité.
Vous êtes prêts pour partir à Mykonos ? Mais désolé, je ne suis pas certain que Olivier Rousteing soit libre ! On lui souhaite beaucoup de succès chez Balmain et ailleurs.
Les salons sont autorisés dès le 1er Septembre 2020 : une bonne nouvelle pour IFTM
L’annonce faite par Franck Riester, ministre en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité, d’autoriser la réouverture des foires et salons au 1er septembre, sans jauge limite mais dans le respect des gestes sanitaires et la surveillance constante de l’évolution de l’épidémie, est perçue comme un signal encourageant par le secteur.
Une très bonne nouvelle pour les professionnels de l’évènementiel
Le journal des Echos indique: « Selon l’UNIMEV, qui fédère les professionnels, les retombées économiques générées par les foires, salons, congrès sur les mois de mars, avril, mai, juin, juillet et août sont estimées habituellement autour de 12,1 milliards d’euros. S’y ajoutent 2,9 milliards estimés par l’association « Lévénement » pour les réunions de moins de 50 personnes. Soit un total de 15 milliards. «Nos activités sont très dégradées, il était temps d’accompagner la relance» observe son président Olivier Roux »
IFTM – TOP RESA a déjà de nombreux exposants inscrits
Déjà plus de 250 exposants ont confirmé leur présence au salon du 17 au 20 Novembre prochain. Cela démontre le dynamisme toujours présent des professionnels du tourisme. Parmi les exposants inscrits, on peut noter :
On peut se poser la question car le régime actuel du président Erdogan ne nous incite pas à être élogieux envers ce grand pays. Cependant, Erdogan, ne représente pas tout le peuple turque. Notre ami, Jacque Baschieri, écrivain et poète, nous a envoyé un très beau texte, souvenir d’un voyage passé, sur Istanbul. Il nous fallait le publier !
A Istanbul, le ciel saute au visage. Le Bosphore fascine tout à coup, avec sa rive asiatique toute proche et doucement, au détour d’une ruelle, une mélopée orientale se fait entendre.
Où que l’on soit, on aperçoit des minarets et il suffit de quelques pas pour arriver à la mosquée. Des mosquées, il en est de tous les genres, des petites, des grandes, des prestigieuses, d’autres encore qui évoquent les souvenirs historiques. Il y a la mosquée du Sultan Ahmet, dite mosquée bleue, avec sa cascade de coupoles et ses six minarets d’une incroyable finesse. Il y a la mosquée Süleymaniye, la plus grande des mosquées impériales, la mosquée d’Eyup qui fut construite trois ans après la prise de Byzance et dédiée au porte étendard de Mahomet. Et surtout il y a Sainte-Sophie où vient se briser la nostalgie historique, Sainte-Sophie qui fut basilique et que la République turque a transformée en musée.
Malgré ses minarets, Istanbul n’évoque pas seulement l’Orient. Istanbul c’est un point de croisement ; Istanbul c’est l’Orient et l’Occident étroitement mêlés. Ces voitures américaines qui descendent vers le Bosphore, cette foule vêtue du classique veston, ce paquebot qui passe, l’Occident bien sur ! Mais ce portefaix apparu tout à coup, ces hommes qui fument béatement le narguilé, ceux-là qui grignotent des pistaches, des amandes pilées, des graines de pastèques, cette foule où les hommes dominent largement et où trottinent les ânes chargés, ça, c’est l’Orient.
Encore aujourd’hui des bulldozers entament fiévreusement les vieux quartiers, les hôtels ultramodernes ressemblent à des paquebots de luxe et les avions ronronnent dans le ciel : l’Occident toujours. Mais il faut compter avec le charme désuet des vieilles maisons de bois, avec le muezzin, et voici l’Orient qui réapparaît.
Mais Istanbul, c’est aussi l’Histoire qui fascine, c’est Byzance, c’est Constantinople, c’est l’empire ottoman avec ses fastes, ses intrigues, ses janissaires. La ville offre pêle-mêle le palais des sultans, le pont de Galata qu’arpente une foule bigarrée, les bateaux-mouches sur la Corne d’Or et les caïques qui s’éloignent doucement au gré des flots,mêlant leurs couleurs rouges et vertes aux eaux du Bosphore. Et voici l’Istikal caddesi, l’avenue de l’Indépendance. C’est le grand boulevard, l’avenue commerçante, l’ancienne rue de Péra où des policiers débonnaires regardent passer les voitures. Des bars et des night-clubs, il en est de tous genres ; au dehors, entre un marchand de pastèques et un savetier, des chats se glissent ; petits fauves avides, ils abondent à Istanbul.
Des femmes, on en voit peu dans rues à cette heure. Si la femme turque est émancipée de droit, des préjugés subsistent encore et il ne convient guère d’inviter à danser quelque jeune dame à qui l’on n’ait été présenté au préalable. O femme turque, si jolie, si attirante, mais protégée par les pères, les mères, les frères !… On peut les voir de jour faire leurs emplettes au bazar : seize portes, deux cent cinquante rues, cinq mille boutiques, cette ville dans la ville étend ses ruelles couvertes jusqu’au pied de l’université. Invraisemblable kaléidoscope, rassemblement d’orfèvres, de tailleurs, de marchands de tapis, on y trouve tout, de la lampe à pétrole aux babouches richement ornées, des icônes aux pastèques. A la sortie, une aigle byzantine voisine avec les armoiries ottomanes. Et tandis qu’à l’heure du couchant une ville nouvelle surgit dans les flamboiements des minarets, tandis que les voix rauques des mélopées se répandent par la ville dont toute la circulation semble se précipiter vers le Bosphore, l’émerveillement creuse plus avant son chemin dans l’esprit du visiteur curieux.
La nuit, la nuit d’Orient bruit doucement et le Bosphore se glisse au long des vieilles demeures de bois (les « yali ») qui bordent le rivage.
L’étrange sifflement du bateau de la Mer Noire parti du pont de Galata surprend tout à coup et un des derniers vapeurs fait osciller les barques.
La nuit les rives du Bosphore ne désemplissent pas. Les restaurants s’égrènent au long de la mer. Une foule brillante s’en va là festoyer ou discuter de longues heures durant tandis qu’une à une, les lumières d’Usküdar s’éteignent et que les feux des navires à l’ancre dessinent seuls l’enchevêtrement de nos rêves. A ce point de la nuit, on songe à rester définitivement à Istanbul tant est attachante cette ville qui change de jour en jour et se façonne peu à peu un nouveau visage. Car dans cette ville que les siècles ont empreint de signes historiques, la fièvre constructrice de la Turquie moderne se fait jour. On rase des quartiers entiers pour tracer des voies modernes et les vieilles maisons de bois ne survivront guère aux rares derniers arrière- compagnons d’Atatürk.
Attachée à son passé la Turquie ne se replie pas pour autant sur elle-même, elle tranche là où il le faut car elle est une nation dynamique et confiante en l’avenir.
C’est pourquoi Istanbul chaque jour modifie son visage et l’on n’effleure qu’en la quittant l’ombre de Pierre Loti venue rêver dans un cimetière où repose Azyadé.
Qui n’a pas pesté un jour quand le wifi n’était plus accessible ? Quand cela arrive à la maison, on remue ciel et terre pour savoir ce qui se passe. On débranche, on branche … A l’hôtel, un wifi trop lent ou impossible à capter est source de mécontentement. L’équipe de Mark Watkins (Coach Omnium) s’est penchée sur le sujet.
Une majorité voyage avec un smartphone
Le taux mondial de possession d’un téléphone portable est de 67%, soit 5,1 milliards d’utilisateurs mobiles uniques, en augmentation de 2% par rapport à 2018. En France 64,70 millions de personnes sont équipées de mobile ce qui représente (dans l’absolu) 99% de la population en augmentation de 0,5% par rapport à 2018. Le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne comptent tous plus d’un mobile par personne. Selon ce qu’indique le rapport de Coach Omnium, 82 % des clients d’hôtels voyageant en France ont aujourd’hui un smartphone, 50 % se déplacent avec un ordinateur et 35 % avec une tablette. Il est clair que les clients sont désormais parfaitement équipés et souhaitent trouver un accès wifi dans l’hôtel qu’ils ont sélectionné.
La qualité d’un réseau wifi est devenue essentielle
L’industrie hôtelière dot désormais le comprendre. Les clients sont toujours plus connectés. Offrir aux clients un réseau wifi performant est désormais la priorité absolue. La demande est aussi forte pour les voyages privés que pour les déplacements d’affaires. Il suffit de voir les commentaires des clients sur Google ou TripAdvisor, si le wifi était mauvais, l’appréciation de la qualité de l’hôtel sera moindre…
Les clients veulent également un wifi sécurisé
Les spécialistes préconisent que les hôtelier aient un pare-feu ou un VLAN distinct pour garder les réseaux sécurisés et séparés. Le Firmware devrait être mis à jour tous les deux ou trois mois pour protéger, les hôteliers et les clients, des derniers logiciels malveillants.
Les réseaux devraient être cryptés
La plupart des « routeurs » vous aident à configurer les paramètres pour vous connecter rapidement. La plupart sont également configurés en tant que serveur DHCP par défaut, de sorte que dès que votre nouveau routeur est sur le réseau, votre ordinateur peut se connecter et se voir attribuer une adresse IP. Les fabricants de routeurs font cela pour que leurs appareils soient perçus comme faciles à utiliser et à configurer – et pour la plupart, ils le sont. Le problème, c’est que rien ne mentionne généralement sur le cryptage wifi. Pour être honnête, certains des meilleurs modèles commerciaux le font, mais les routeurs de base que vous pouvez utiliser pour un usage domestique ignorent simplement le cryptage, car il peut être déroutant pour les personnes ayant peu de connaissances en informatique. Laisser une connexion Wi-Fi ouverte et non chiffrée peut vous exposer à toutes sortes d’attaques.
Les clients ont souvent plusieurs appareils connectés
Le wifi était conçu à l’origine, pour de nombreux hôtels, pour répondre à un appareil par chambre et pour ne fournir qu’une bande passante suffisante pour les besoins de base de la navigation Internet. Les hôteliers doivent désormais mettre à jour leurs réseaux. Dans une autre étude, 90% des clients considèrent la connexion wifi comme « très importante ». Par ailleurs, 58% ont indiqué que la qualité du service Wi-Fi était « hautement susceptible » d’avoir un impact sur leurs décisions de réservation.
Le wifi était un service additionnel … souvent payant au début !
Nos amis de Coach Omnium nous rappellent ce fait ! Il parait même qu’aujourd’hui certains hôteliers facturent la connexion wifi ! Dans le rapport de Coach Omnium et selon les clients, il doit désormais être d’accès gratuit et en haut à très haut débit, donc fluide à toute heure.
Pendant la pandémie, certains hôtels se sont transformés en bureaux…
Un hôtel de Los Angeles était en difficulté, comme la plupart des hôtels pendant la pandémie, il a donc décidé de transformer certaines chambres vides en bureaux de jour. Le nouveau programme s’appelle « Work Perks » et les créateurs disent que c’est une excellente occasion pour ceux qui travaillaient à la maison de sortir de chez eux et de passer des journées de travail dans des espaces propres, calmes et socialement (légèrement) éloignés. Il est évident que ces hôtels sont dotés d’une connexion Wi-Fi haut débit, de la possibilité d’imprimer des documents à volonté et d’un parking gratuit.
Pour ceux qui veulent découvrir le rapport de Coach Omnium :
Nous avons été interpelés par un message de Frédéric d’Hauthuille sur un réseau social. Nous ne sommes pas resté indifférent car non seulement, il ne se plaignait pas mais lançait un message touchant et tellement positif ! Il nous a envoyé par la suite un long texte sur son vécu et celui de son équipe pendant la crise. C’est long mais bougrement intéressant. Nous n’avons quasiment pas touché à son texte. Pour tout vous dire, nous préférons publier ce type d’expérience plutôt que la nomination d’un secrétaire d’état au tourisme ! Aussi bon, qu’il soit !
On regarde systématiquement les messages sur le HelpDesk Facebook des AGV
Tout d’abord, il faut donner un coup de chapeau à Jean-Charles Franchomme, qui intervient très souvent pour aider la communauté des agences de voyages. Quand on regarde le nombre de questions posées, on ne peut que comprendre la difficulté du métier. Les questions sont nombreuses en ce moment car la crise de la Covid n’est pas terminée. Les pays imposent au dernier moment quelques modifications aux règles d’entrée. Les transporteurs décident peu de temps avant le départ d’annuler leur départ… aériens, transporteurs maritimes…
Le message de Frédéric d’Hautuille
« Petit retour d’expérience : IL FAUT ROUVRIR, COMMUNIQUER et VENDRE ! Pour juillet et août, nous avons une dizaine de dossiers long-courriers [Tanzanie et Polynésie française] et autant de dossiers Europe [Italie, Grèce]. Bien sûr, c’est dur parce qu’il faut récupérer les dossiers des collègues au chômage technique, détricoter les dossiers et revenir dessus 10 fois [indiquer les nouvelles formalités sanitaires, prendre en compte les annulations de vols, « rebooker » les hôtels qui s’étaient engagés sur des dates de réouverture mais qui les repoussent faute de business] mais quand on aime son job et ses clients-voyageurs, quelle satisfaction de
– leur permettre de partir en voyage
– les rassurer sur le fait que « si si… il y a des vols. Certaines compagnies n’ont même jamais arrêté »
– proposer des assurances « spécial covid » [parce que ça y est : les assureurs savent faire]
– bref, proposer des SOLUTIONS à des problèmes que les voyageurs trouvent inextricables !
– les entendre dire à leur retour « il n’y avait personne dans les parcs naturels, nous avons pu bénéficier de conditions exceptionnelles »
– retrouver un semblant de vie normale [payer des fournisseurs, signer des contrats, encaisser des acomptes et des soldes, recevoir des questionnaires de satisfaction]
– répondre « vous avez l’embarras du choix » [quand un candidat au voyage te demande le 24 juillet « ce qu’il reste » pour partir le 3 août]
Alors OK… on est 4 à l’agence au lieu de 21, on fait 10% du business de l’été dernier, on galère sur chaque dossier… mais le business revient ! Et chaque semaine, des pays recommencent à accueillir les Français. »
Il nous faut ces messages positifs pour se motiver !
Comme Monde Authentique a vécu la crise ?
· 19 mars/25 avril : pour mes 20 collaborateurs, tout le monde à mi-temps (c’était beaucoup trop de temps de travail mais je ne pensais pas en mettant le chômage partiel en place le 12 mars que le crise serait si longue et si forte)
· A compter du 25 avril : j’étais seul à l’agence (ma collaboratrice Estelle me remplaçait quand je devais être en RDV / conf call longue etc…). Ne travaillaient à temps partiel que 4 créateurs de voyages (un par continent) pour les reports 10h30 par semaine, 3 agents support (transport, communication, back-office) 7h30 par semaine
· De mi-mars à mi-mai, apéro skype pour toute l’équipe tous les jeudi à 18h30
· 11 mai : je rouvre du lundi au vendredi de 10h à 18h (mes anciens horaires : du lundi au samedi 9h à 19h) soit 40h au lieu de 60h
A compter du 11 mai, les commerces peuvent rouvrir à condition qu’ils puissent proposer du gel hydro-alcoolique aux clients. Les commerces peuvent imposer à leurs clients le port du masque. C’est ce que je ferai.
Je limiterai l’accès à l’agence à deux personnes en simultanée.
J’ai commandé via TourCom deux « barrières de protection » en plexiglas pour deux bureaux, 300 masques pour les salariés présents à l’agence, 20 flacons de gel hydro-alcoolique et 10 sprays désinfectants.
· Début juin, 2 créateurs de voyage de permanence (celle sur l’Afrique et celui sur l’Europe) ne s’en sortent plus 10h30 par semaine -> rappel progressif
· 29 juin, je rappelle à l’agence 3 vendeurs : l’un travaille de 9h à 14h et l’autre de 14h à 19h. Comme ils ont pris 2 ou 3 semaines de CP cet été, je ne les ai presque jamais tous les 3 ensemble.
Nous n’avons jamais cessé de communiquer : newsletter, Facebook live, chaine youtube
Je n’ai jamais été vraiment inquiet sur la pérennité de mon entreprise
Les dispositions mises en place par l’exécutif nous permettent d’envisager l’avenir avec sérénité :
– Nous avons reçu un prêt garanti par l’Etat à taux 0 de 250 000 €. Il devra être remboursé en mai 2021. L’entreprise n’aura donc pas de problème de trésorerie mais devra engranger des ventes significatives au 1er trimestre 2021 pour pouvoir rembourser ce prêt.
– A partir du 1er juin, la règle commune est le remboursement aux entreprises par l’Etat à 85% des heures chômées. Pour le secteur du tourisme, le remboursement à 100% des heures chômées est étendu au moins jusqu’au 30 septembre 2020. Les agences et TO entrent dans ce périmètre : c’est-à-dire que l’entreprise ne paiera (pour ce qui concerne les heures chômées) que 9,7% de CGS et CRDS.
– Les cotisations sociales employeur pour les mois de février à mars 2020 seront intégralement remboursées.
– La mise en place de l’ordonnance 2020-315, globalement très bien comprise par nos clients-voyageurs permet d’avoir une perspective de retour partiel de la clientèle à partir du 4ème trimestre dans de bonnes conditions (la plupart des voyages que vous avez vendus seront reportés dans les mêmes conditions et vous n’aurez pas de travail de conseil et de rédaction à faire)
– Vous savez que nous avons une franchise de remboursement du prêt bancaire pour les murs de nos bureaux de 6 mois. Les prélèvements ne recommencent qu’en octobre 2020.
– Depuis le mois de mars, nous avons été très conciliants avec nos clients-voyageurs (nos fournisseurs terrestres l’ont aussi été) : à tous ceux qui demandaient une annulation, nous avons proposé des dispositions commerciales, c’est-à-dire que nous avons reporté leurs voyages gratuitement ou en limitant les frais d’annulation au maximum (nous avons juste facturé les frais des compagnies aériennes) sans savoir si les voyages allaient être possibles (parce que certains voulaient activer un plan B 2 ou 3 mois avant le départ) ou même si les voyages deviennent possibles (ex : Tanzanie depuis le 1er juillet)
– Nous avons parfois trop anticipé dans l’annulation des voyages : ainsi, nous avons annulé les voyages de tout l’été vers le Danemark et la Norvège qui avaient annoncé la fermeture de leurs frontières jusqu’au 31 août (DK) et jusqu’au 20 août (NO) alors que les pays ont annoncé la réouverture au 29 juin (DK) et au 15 juillet (NO)
Petit retour d’expérience : IL FAUT ROUVRIR, COMMUNIQUER et VENDRE !
Pour juillet et août, nous avons une dizaine de dossiers long-courriers [Tanzanie et Polynésie française] et autant de dossiers Europe [Italie, Grèce]. Bien sûr, c’est dur parce qu’il faut recupérer les dossiers des collègues au chômage technique, détricoter les dossiers et revenir dessus 10 fois [indiquer les nouvelles formalités sanitaires, prendre en compte les annulations de vols, rebooker les hôtels qui s’étaient engagés sur des dates de réouverture mais qui les repoussent faute de business] mais quand on aime son job et ses clients-voyageurs, quelle satisfaction de
– leur permettre de partir en voyage
– les rassurer sur le fait que « si si… il y a des vols. Certaines compagnies n’ont même jamais arrêté »
– proposer des assurances « spécial covid » [parce que ça y est : les assureurs savent faire]
– bref, proposer des SOLUTIONS à des problèmes que les voyageurs trouvent inextricables !
– les entendre dire à leur retour « il n’y avait personne dans les parcs naturels, nous avons pu bénéficier de conditions exceptionnelles »
– retrouver un semblant de vie normale [payer des fournisseurs, signer des contrats, encaisser des acomptes et des soldes, recevoir des questionnaires de satisfaction]
– répondre « vous avez l’embarras du choix » [quand un candidat au voyage te demande le 24 juillet « ce qu’il reste » pour partir le 3 août]
Alors OK… on est 4 à l’agence au lieu de 21, on fait 10% du business de l’été dernier, on galère sur chaque dossier… mais le business revient ! Et chaque semaine, des pays recommencent à accueillir les Français.
Oh les médias ….
Les média généralistes ont transmis des informations erronées (car trop générales). Lorsque nous annonçons en juin/juillet aux clients Tanzanie du mois d’août que les voyages sont possibles, ils ne nous croient pas ! J’ai envoyé un mail à nos clients Tanzanie des mois d’août et d’automne pour « mettre les choses au point » (et j’ai reçu plusieurs réponses de clients très contents qui remercient pour les infos « précises », « documentées » et « rassurantes ») :
Après un printemps chaotique où les frontières étaient fermées, le temps des voyages vers la Tanzanie a repris !
Les voyageurs reçoivent de la part des média des informations parfois très contradictoires (et le plus souvent erronées) et il nous semble nécessaire de vous donner les dernières informations en notre possession à propos des voyages en Tanzanie.
La Tanzanie a été épargnée par la Covid 19
La Tanzanie (comme la plupart du continent africain) a été presque épargnée par la pandémie de Covid-19. 509 Tanzaniens ont été positifs au Covid-19 et 21 sont décédés des suites de l’épidémie. Les frontières tanzaniennes ont été fermées de fin mars au 5 juin.
Depuis le 6 juin, les voyageurs européens sont de retour en Tanzanie !
Nous avions annulé tous nos départs du mois de juin.
Depuis le 10 juillet, 10 couples et familles clients-voyageurs de l’agence sont partis en Tanzanie. Tous se réjouissent des excellentes conditions de voyage puisque la fréquentation de de mois de juillet s’élève à 30-40% environ de la fréquentation habituelle. Les chiffres devraient remonter en août avec la reprise des vols de Kenya Airways et Turkish Airlines entre l’Europe et la Tanzanie.
Jusqu’en juillet, seules les compagnies Ethiopian Airlines et Qatar Airways avaient repris la desserte de la Tanzanie (avec chacune 3 vols hebdomadaires au lieu d’un vol quotidien)
70% environ des hôtels tanzaniens sont ouverts.
Au 1er septembre, plus de 95% des hôtels auront rouvert leurs portes. Les prestations que nous vous avons vendues seront assurées conformément au contrat conclu.
A ce jour,
• La Tanzanie délivre depuis le 2 juin des visas aux ressortissants français
• La Tanzanie exige que les voyageurs qui arrivent en Tanzanie aient une assurance médicale. Tous les clients-voyageurs de Monde Authentique bénéficient de cette assurance depuis 2003.
• Les voyageurs doivent porter un masque chirurgical dans les avions et dans les aéroports
• Les autorités sanitaires tanzaniennes font des relevés frontaux de températures des voyageurs qui arrivent sur le territoire. Les passagers qui ont plus de 38° de température sont testés à l’arrivée.
• La Tanzanie ne demande pas de test covid pour entrer sur le territoire.
• Ni la Tanzanie (à l’arrivée sur le territoire) ni la France (pour ses ressortissants au retour de voyage) n’imposent de mesure d’isolement
• La France demande à ses ressortissants qui reviennent sur le territoire une attestation sur l’honneur qu’ils ne présentent pas de symptôme du covid-19 (nous transmettons ce formulaire à tous nos clients-voyageurs)
Plusieurs collaborateurs de l’agence ont repris le chemin de l’agence depuis la fin du mois de juin.
Estelle Fleygnac, Fred Hérault et moi-même sommes à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Une assurance Covid
– Via un nouveau courtier, nous proposons désormais une « assurance covid et futures épidémies ». Les assureurs calculent la probabilité de risque par rapport à leurs offres. Comme la surprime n’est pas très importante, nous pouvons en conclure que les assureurs pensent que le risque est faible.
– Emirates a aussi communiqué couvrir les dépenses de ses voyageurs liées au covid !
– La traditionnelle rentrée de septembre marque d’habitude la fin des vacances de juillet/août. Cette année, elle sera le symbole d’une reprise après 6 mois de doute, de confinement, de réouverture progressive. Je parie que plus des 50% des destinations proposées par l’agence seront « ouvertes » en septembre.
– En septembre, il faudra être positif et communiquer largement sur les possibilités de voyage pour la saison automne/hiver avec une vraie reprise du transport aérien, une maitrise de la pandémie sur certains territoires, des assurances adaptées et des protocoles clairs de franchissement des frontières. Le salon des Grands Voyages est confirmé pour les 9/10 octobre. D’autres salons sont confirmés : le Ditex (22 et 23 octobre) et Top Résa du 17 au 20 novembre. C’est un signe : les contacts AGV/voyageurs et AGV/prestataires reviennent !
– Je rappellerai d’autres salariés fin août/début septembre. En fonction des besoins de l’entreprise, ces rappels seront échelonnés (en fonction des ouvertures des frontières) et partiels. Pendant les prochains mois, le temps partiel devrait être la norme.
– Pendant l’été, nous avons/aurons mis en place de nouvelles procédures qui devraient nous simplifier la vie :
* frais d’étude pour les demandes tardives https://www.monde-authentique.com/blog/traitement-des-demandes-tardives-chez-monde-authentique/
* automatisation messages comptables
* paiement CB sécurisé en ligne (ce qui fera que nous n’aurons plus les coordonnées CB des voyageurs),
Au fur et à mesure que la situation du coronavirus (COVID-19) évolue, nous continuons à fournir des informations pour vous aider à conseiller correctement vos clients.
Nous attirons votre attention sur le fait que tous les visiteurs entrant en Grèce par voie aérienne doivent remplir le formulaire de localisation des passagers (PLF) au moins 24 heures avant d’entrer dans le pays. Cependant, nous conseillons aux voyageurs de remplir le PLF immédiatement après la réservation. Les voyageurs recevront un code QR unique le jour de leur arrivée prévue en Grèce (vers minuit) et seront informés par e-mail.
La procédure peut être effectuée uniquement en ligne via https://travel.gov.gr/#/et chaque passager (adulte ou enfant) doit remplir un formulaire unique. Veuillez noter que ce lien ne fonctionne actuellement que dans Firefox ou Chrome (pas dans Internet Explorer).
Tous les passagers doivent montrer leur code QR lors de l’enregistrement à l’aéroport. Ceux qui ne fournissent pas leur code QR à leur arrivée risquent une amende de 500 EUR. Les autorités grecques ne leur autoriseront pas à entrer dans le pays et les passagers supporteront eux-mêmes le coût du vol de retour.
La sécurité des voyages est très importante et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre les informations à jour.
Notre époque est pleine de faits de société qui réclament, souvent à juste titre, plus de visibilité pour les minorités ou les groupes discriminés et marginalisés. Effet pandémie oblige, on a récemment constaté des inégalités envers les personnes âgées considérées comme groupes de risque ainsi que vers les personnes handicapées ou malades.
Le virus changera t-il vraiment nos habitudes ?
Le nouveau virus met en lumière la stigmatisation et les injustices sociales même dans les petits gestes de la vie quotidienne : un éternuement dans un lieu fermé déclenche une série de regards réprobateurs ; une petite toux dans la file d’attente avant d’aborder l’avion et il est fort probable que vous restiez cloués au sol… au revoir aux vacances ! Comment vont donc se conjuguer dorénavant tourisme et distance sociale ? Même s’il est encore trop tôt dans la saison pour tirer des conclusions, certains avis d’experts se sont avérés assez justes : une nette préférence pour les destinations dans le pays de résidence, pour les déplacements courts au cas où l’on devrait faire face à un nouveau confinement, pour les lieux ouverts en pleine nature comme la montagne ou la campagne plutôt que le bord de mer souvent affolé.
La distance se fait asociale
Tandis que les médias colportent le message institutionnel de la santé publique, la vie de tous les jours révèle les pratiques des gens ordinaires. Et là, hélas, la distance se fait asociale. On perçoit l’autre comme un contaminé tout en oubliant qu’on est soi-même un potentiel contaminant. On croit d’être protégé parce qu’on est en famille ou entre amis, alors que les statistiques montrent que grand nombre de nouveaux cas se retrouvent justement à l’intérieur d’un même groupe social. A ce jour, les informations que la communauté scientifique a fait connaître à propos de la contagion sont aussi mutantes que le virus lui-même. Malgré les aller-retours des spécialistes et les fortes contradictions de la classe politique, depuis le début de la pandémie, chacun de nous s’en est déjà fait une idée de comment réagir dans la vie quotidienne. Et puisque l’être humain a montré pendant des siècles une incroyable capacité d’adaptation aux situations les plus extrêmes, nous savons déjà que le confinement que l’on croyait insurmontable n’a finalement pas été ni si tragique ni si injuste, bien qu’il nous ait temporairement privés de nos libertés.
La question que l’on doit se poser maintenant est celle de la suspicion. Cette foule d’anonymes que nous avions l’habitude de côtoyer sans faire attention le temps d’un déplacement en métro, bus, train ou avion devient maintenant visible et, pire, vecteur d’infection. Méfiance et soupçons peuvent avoir des conséquences encore plus graves que la pandémie si les fameux « gestes barrière » dépassent le simple cadre de la vigilance de santé pour devenir un véritable blâme social.
Vous avez compris que nous aimons la Tunisie. La population est adorable. Les ressources touristiques sont immenses et pas toujours bien exploitées. On pense, en particulier, à la région de Tozeur, au sud de la Tunisie ou l’oasis de Douz. Mais pour le moment, nous souhaitons le grand confort et un besoin de spa … en bord de mer !
Découvrir Hammamet sous un autre jour
La région d’Hammamet est bien connue désormais. Mais depuis environ deux ans, nous avons eu l’agréable surprise de découvrir une offre haut de gamme. Il faut se faire plaisir… non ? La Badira, unique représentant de la prestigieuse chaîne « The Leading Hotels of the World » https://fr.lhw.com/ en Tunisie, est le lieu de séjour idéal pour profiter de tous les attraits de la ville en modes luxe et détente absolue.
La Badira : un hôtel spa 5 étoiles pour adultes seulement
Cet établissement est réservé aux plus de 16 ans. Il propose 130 suites offrant toutes la vue sur la Grande Bleue. Ses terrasses blanches se déploient le long de deux scintillantes piscines extérieures et deux plages équipées de « gazebos VIP » pour couples ou petits groupes d’amis. Pour information Badira veut dire « aussi lumineuse que la pleine lune ». Tout un programme !
Une décoration très sophistiquée
La décoration intérieure, de la Badira, est dans un style tunisien moderne et sophistiqué, associé à quelques touches de nostalgie rappelant l’univers du voyage du début du XXème siècle. Une période où de nombreux peintres et écrivains, séduits par sa lumière et sa beauté, firent d’Hammamet leur lieu de villégiature privilégié.
La suite Jean Cocteau ou celle de Claudia Cardinale ?
Les 6 suites les plus vastes de l’établissement, dotées de piscines privées, rendent ainsi hommage à l’une des personnalités tombées sous le charme de la cité depuis lors, de Paul Klee et Auguste Macke – amoureux de la première heure de la ville, jusqu’à l’actrice italo-tunisienne Claudia Cardinale, en passant par Jean Cocteau et Wallis Simpson. Les suites prestigieuses ont une surface 120m² et les autres sont de 45m². C’est pas mal… non ?
Le centre de bien-être : Spa by Clarins
Il propose un large éventail de soins et de cures de relaxation et minceur. En exclusivité sur sa carte, le Soin signature Clarins à Hammamet associe le savoir-faire de Clarins et des produits locaux, dont le rhassoul : une argile minérale naturelle, riche en oxyde de fer et en magnésium utilisée par les femmes nord-africaines pour leurs soins capillaires et corporels. Ce spa équipé d’une grande piscine chauffée mi-couverte, mi-ouverte sur la mer, est doté d’un envoûtant hammam au décor oriental, sensuel et douillet. Éclairages tamisés, murs en marbre gris-rose Kadhel et salons aux canapés moelleux y créent un univers digne des Contes des mille et une nuits.
En détail … sur le spa
Le Spa by Clarins de La Badira est doté de quatre cabines d’hydrothérapie. L’une est dotée d’un équipement unique en Afrique, un flottarium, dont le bassin d’eau à très forte salinité reproduit le principe de la Mer Morte, permettant de soulager les problèmes de circulation sanguine et d’arthrose. Deux autres comportent un bain bouillonnant avec chromothérapie et un lit flottant pour enveloppements divers.
Véritable « Spa dans le spa », le spa Privilège composé d’un salon, d’un mini-hammam, d’un bain japonais et d’un espace de soins pour deux, permet de s’offrir des traitements en duo et de passer des moments de relaxation intenses en toute intimité.
Une restauration adaptée à ses envies
Que ce soit au restaurant Adra, au Kamilah, à l’inspiration méditerranéenne plus large, ou au Beach Grill , la cuisine tunisienne a plus d’une saveur dans l’assiette et mérite vraiment d’être découverte façon traditionnelle ou moderne. De grands chefs sont présents pour la continuité du prestige de l’hôtel. Ici, pas de formule « all inclusive » et c’est tant mieux, tant on vous encourage à découvrir la ville, sa culture et sa gastronomie par vous-même. D’ailleurs, on ne quittera pas la médina sans un déjeuner ou dîner aux chandelles au restaurant Le Barberousse. On y est « servi comme un roi » depuis 1960. Présentée sur un chariot roulant avant d’être emmenée en cuisine, la pêche du jour est sublimée par une simple cuisson en croûte de sel. Tempura de crevettes, carpaccio de loup, poulpe en salade, moules à la tunisienne… On se régale sans compter !
A un ami qui me demandait conseils pour visiter Rome, je lui ai dit : « Le secret d’un bon repas réside, dit-on, dans un choix équilibré des aliments liquides et solides, le mariage des saveurs, l’alternance des plats chauds et froids, le dosage minutieux du doux et de l’amer, la possibilité de reconnaître chaque parfum.
Si l’on ignore ces règles on s’expose à subir une terrible indigestion.
Les mêmes règles peuvent s’appliquer à la découverte de Rome. Abordée avec avidité et sans prudence cette ville riche, peut vous donner un dégoût des marbres, ruines, musées et antiquités en général, si l’on en abuse.
Il est vrai que le caractère particulier de Rome dû à son passé historique, les principes de sagesse sont difficiles à suivre.
Rome est un «mille-feuilles» formé au cours d’époques différentes seulement reliées entre elles par la géographie et l’exubérance de l’esprit italien.
Même si la complexité de Rome peut désorienter, le mélange reste d’un attrait sublime.L’esprit s’habitue rapidement à faire des bonds fantastiques, à franchir les siècles et les cultures.
On arrive à se surprendre d’apprécier le Musée Pauline, moderne dans les jardins du Vatican juste après avoir regardé les fresques de la Chapelle Sixtine les acrobaties intellectuelles sont rendues possibles par la simplicité fondamentale de la Vie à Rome, par la chaleur et l’esprit ouvert de la population…
Si vous êtes intéressé par l’histoire romaine par exemple, visitez le Forum.
En descendant le long de la voie sacrée, il vous sera facile d’imaginer le sol vibrant sous les pas de la foule triomphante,avec ses musiciens,son butin,ou encore d’évoquer un moment plus paisible : un groupe de sénateurs bedonnants se promenant sous l’arc de Titus.
Mais votre rêverie brusquement s’interrompt. Que vient faire cette église baroque se dressant à l’intérieur du temple d’Antonin et Faustine, vous plongeant tout à coup dans les complexités du catholicisme au XVIIème siècle ? Puis à droite une autre église, S.Francesca Romana, qui date cette fois-ci du Moyen Age, jette son ombre sur la Voie Sacrée évoquant les premiers chrétiens martyrs et les artisans du moyen age qui placèrent soigneusement les marbres polychromes sur le campanile de l’église .
La masse imposante du palais du sénateur qui domine le Forum, de la colline du Capitole au nord, complique la scène en y a ajoutant les souvenirs de la Renaissance de Cola di Renzo et de ses rebelles.
Dans un musée, les époques successives seront-elles plus distinctes ? Le musée national de Rome paraît prometteur : des sculptures grecques et romaines parmi les plus importantes y sont exposées, placées for à propos dans les thermes de Dioclétien. Mais rien à Rome n’est si simple. Une partie de ces thermes a été transformée en couvent au XVIème siècle, sur les plans de Michel-Ange, pas moins, et le cloître est maintenant une paisible galerie de sculpture ouverte en plein air.
Poussez une fausse porte et vous verrez un moine peint en trompe l’œil, regardant le jardin et ses touristes .Aimable plaisanterie de moine au milieu de sculptures païennes.
Ce sont des exceptions, penserez vous, des exemples mal choisis, Rome doit certainement posséder un ensemble architectural, une place ou un groupe d’édifices conservant intact l’esprit d’une seule et même époque.
La place Navonna est entièrement baroque, ses fontaines, ses palais, ses églises sont telles qu’elles apparurent à Piranèse ; inchangées depuis le XVIIème siècle. Mais là encore une hésitation : cette forme elliptique de la place n’est pas de conception baroque. Les maisons et les rues se sont établies, des siècles après, sur la courbe fonctionnelle d’un ancien stade romain destiné aux courses de chars. Le conseil municipal a déclaré la place Navonna « île de la paix » « isola di pace » et en a interdit l’accès aux voitures. Seules les roues des bicyclettes et des voitures d’enfants sont présentes et la place a pris un aspect plus agréable et plus humain.
Mais si la complexité de Rome vous désoriente, le mélange n’est pas sans attrait.
L’esprit s’habitue rapidement à faire des bonds fantastiques, à franchir les siècles et les cultures .Les acrobaties intellectuelles sont rendues possibles par la simplicité fondamentale de la vie à Rome, par la chaleur et l’esprit ouvert de la population.
Il n’est pas nécessaire de bien connaître Rome pour l’aimer, ni de creuser pour trouver les trésors cachés « fare bella figure », faire bonne figure est un principe de la vie italienne, c’est pourquoi Rome montre fièrement ses richesses à tous, à ceux qui passent comme à ceux qui y vivent, qu’ils soient là depuis cinq heures ou cinquante ans. Mais si l’on a peu de temps, il est encore plus important de ne pas essayer d’accumuler trop de visites, de flâner en accordant son rythme à celui de Rome. Évitez les heures de pointe ; à 13 heures, 16 heures et 19 heures et promenez vous au Pincio le long de la terrasse, descendez l’escalier de la place d’Espagne. Il faut regarder, du haut du Pincio, ou du Palatin,les couleurs de Rome se mêler sur la ville entière : l’ocre et l’or des murs éclairés par le couchant, le gris et la pourpre des rues à l’ombre, le vert et le noir des pins,l’orange brûlé des tuiles rondes. Essayez de reconnaître les églises à leur dôme : aplati et nervuré, c’est le dôme de l’église Del Gesu, le dôme élevé et pompeux de Saint Andréa Del Valle, San Carlo del Corso a des vitraux orange, Saint-Yvo a une flèche comme un tire-bouchon. Remarquez la forme fine et plate de la coupole du Panthéon avec son ouverture unique à ciel ouvert comme une soucoupe volante qui aurait atterri au milieu de Rome.
Marchez lentement, c’est le bon rythme. Dans la « manière de voir Rome en dix jours » de Stendhal, le programme est si chargé que peu de touristes pourraient le suivre.
Le premier jour, visite de Saint-pierre, des musées du Vatican, du Panthéon, du Château Saint-Ange, du Corso, des galeries Doria et Borghèse, des musées du Capitole,du Colisée, de la porte Saint-Paul, la Pyramide de Caïus Cestimus.
Mais à la fin de ce premier jour Stendhal recommande sagement « faites le tour des murs, promenez vous dans Rome sans but ».
C’est ce que moi aussi je lui conseille avec quelques bonnes adresses en poche toutefois.
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