Une année pour se mettre au vert

2021 devrait être une année clé pour lutter contre les effets du changement climatique.

En mai prochain, la Chine accueillera la Convention des Nations Unies sur la biodiversité. Lors de ce sommet, les pays participants tenteront de trouver un accord afin qu’au moins 30% des terres et des mers de la planète soient protégés d’ici 2030. La conférence sera l’occasion de faire le point sur les politiques de protection de la nature et du développement durable de la biodiversité, qui devraient s’inscrire dans les plans de relance économique de chaque état membre une fois que la pandémie de coronavirus sera surmontée.

De même, pour cause de pandémie, le sommet des Nations Unies sur le climat a été reprogrammé pour novembre prochain à Glasgow, en Écosse. Lors de la réunion, pour la première fois depuis l’Accord de Paris en 2015, les pays participants devront prouver comment ils comptent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Les scientifiques avertissent depuis longtemps que l’enjeu d’un avenir plus vert est vital et que le temps d’agir est désormais compté. Aux États-Unis, le président élu Joe Biden a déclaré qu’il retrouverait le leadership de son pays dans la lutte contre le changement climatique, notamment en rejoignant l’Accord de Paris que Trump avait abandonné.

En outre, un nouveau bateau d’exploration fabriqué au Royaume-Uni devrait mettre le cap sur l’Arctique et l’Antarctique afin d’effectuer des recherches sur l’état des pôles. La première mission de ce navire laboratoire sera de mesurer s’il est capable d’opérer au milieu de la glace et des dures conditions polaires de l’Arctique. S’il réussit ce test, sa prochaine destination sera l’Antarctique à la fin de l’année, où il examinera comment le changement climatique affecte le pôle Sud. Le navire est équipé d’un laboratoire, de grues, d’un sous-marin et d’un équipement pour prendre des échantillons sur les fonds marins.

C.A.T