Ce petit beignet salé frit et croustillant qui fait office de pain est le must du fast food en Tunisie. On croit que l’origine du nom vient du rapprochement des mots frit et cassé, et n’a aucune similitude avec le fricassé de volaille qu’on connaît en France. D’ailleurs, on place cette spécialité dans la tradition juive tunisienne de la confection boulangère dans les villes grandes et moyennes du nord du pays.
Proche du pan bagnat provençal, ce petit sandwich est garni de thon, olives, œufs durs et pommes de terre en cubes, auquel on ajoute souvent des poivrons grillés, des câpres et de la harissa diluée pour relever le goût. Mais contrairement à son cousin de l’autre côté de la Méditerranée, le fricassé ne taille pas très grand et se mange en trois bouchées.
Reste enfin la question de la quantité : doit-on le considérer comme un en-cas pour combler un creux ? Un type de canapé XL servi en amuse-bouche ? Ou bien peut-on engloutir une bonne demi-douzaine d’un coup car ils se laissent manger très facilement ? Personnellement, il m’arrive la même chose qu’avec les tapas espagnoles, j’ai du mal à me contenter d’une seule portion…
C.A.T.
