Des jets de lave incandescente se sont abattus, jeudi 23 septembre, sur La Palma, , alors qu’un énorme nuage de cendres toxiques s’échappait du volcan Cumbre Vieja vers le continent et mettait en péril les cultures de bananes économiquement cruciales de l’île. .
Des murs de lave, qui noircissent lorsqu’ils sont exposés à l’air, ont avancé lentement vers l’ouest depuis dimanche, engloutissant tout sur leur passage, y compris les maisons, les écoles et certaines plantations de bananes.
Des agriculteurs qui tentent de sauver leur récolte
Les agriculteurs près de la ville de Todoque se sont précipités pour économiser autant que possible de leur récolte, empilant leurs camions haut avec des sacs de bananes vertes, dont de nombreux insulaires dépendent pour leur subsistance.
Plus de 200 maisons détruites et des milliers de personnes évacuées incapables de rentrer chez elles
Le gouvernement régional des îles Canaries a annoncé qu’il achèterait deux lotissements avec un total de 73 propriétés pour les personnes sans abri. Les banques espagnoles ont annoncé conjointement qu’elles offriraient les logements vacants qu’elles détiennent à travers les Canaries comme refuge d’urgence.
La lave continue de couler
Les experts avaient initialement prédit que la lave frapperait l’océan Atlantique tard lundi, mais sa descente a ralenti à un rythme glaciaire d’environ 4 mètres par heure et les autorités disent qu’elle pourrait s’arrêter avant d’atteindre la mer.
Les fumées peuvent gêner la navigation aérienne
Les volcanologues ont déclaré que les gaz de l’éruption ne sont pas nocifs pour la santé. Mais un panache de nuages épais s’étend maintenant à quelque 4,2 km (2,6 miles) dans les airs, ce qui soulève des inquiétudes quant à la visibilité des vols. L’aéroport reste ouvert mais les autorités ont créé deux zones d’exclusion où seuls les avions autorisés peuvent voler.
Les vents dominants devraient propulser le nuage vers le nord-est sur le reste de l’archipel des Canaries, la péninsule ibérique et la Méditerranée, selon le service de surveillance de l’atmosphère Copernicus de l’Union européenne.
Le service météorologique national AEMET a déclaré que la qualité de l’air n’avait pas été affectée au niveau de la surface et a exclu que des pluies acides tombent sur le continent ou les îles Baléares et étaient même improbables aux îles Canaries.
