Après un long feuilleton qui a comme personnage principal Juan José Hidalgo -président de Globalia/Air Europa-, toujours très tenace quant à la conservation de “son” Air Europa, il semblerait qu’enfin un prêt de l’État de cent millions d’euros soit en cours pour les sept prochaines années, selon les détails qui émergent sur le dernier accord signé entre le groupe IAG (qui contrôle British, Iberia, Aer Lingus et Vueling) et Globalia. Ce qui reste encore en discussion c’est la viabilité de l’opération, qui devra être supervisée par les commissions de l’UE, car il s’agit d’une répartition des actifs de la société d’Hidalgo entre Iberia (IAG) et l’État espagnol.
Les négociations avec plusieurs compagnies aériennes (dont Air France) pour l’acquisition directe ont échoué en raison de la situation du marché et -toujours selon les récentes déclarations d’Hidalgo- “sa” compagnie aérienne semble enfin dans une phase de tranquillité, grâce à la reprise des vols long-courriers. Le prêt sera donc remboursé dans les prochaines années et Air Europa “respectera ses engagements financiers” commente Hidalgo, qui contrôle Air Europa depuis 1991 et ne semble pas avoir l’intention de se retirer.
Dernier revirement en date: Air Europa est passée, en un peu plus d’une semaine, de rumeurs de dissolution après le différend entre Valentín Lago (PDG) et Juan José Hidalgo (président), à confirmer qu’elle maintient l’achat de dix nouveaux Boeing 787 pour cet été, bien que la compagnie espagnole ait annoncé, pratiquement en même temps, une mise en chômage technique qui touchera 4 000 travailleurs jusqu’en septembre.
