Les nouvelles mesures concernant l’entrée au Chili par les pas frontaliers seront annoncées par le nouveau gouvernement de Gabriel Boric, un mois après son entrée en fonction, et sous la pression des secteurs du tourisme qui ont subi cet été une baisse de 90 % des visiteurs.
En bref, le processus en ligne de validation des vaccins sera éliminé (bien qu’une preuve de vaccination avec deux doses sera toujours demandée à l’arrivée), ainsi que le test PCR (une mesure aléatoire prise par les autorités sanitaires chiliennes selon la provenance des touristes) et il ne sera plus nécessaire de présenter une assurance avec une couverture de 30 000 US$ comme c’était le cas jusqu’à présent.
Depuis le début de la pandémie, le Chili est l’un des pays avec le plus de restrictions à l’entrée des étrangers et le seul qui demande l’homologation des vaccins en tant que procédure préalable via le portail https://mevacuno.gob.cl/.
Selon le quotidien argentin Clarin, la Fédération des entreprises de tourisme (Fedetur) a demandé au nouveau gouvernement de supprimer l’homologation des vaccins, ce qui désavantage la destination touristique par rapport à ce qui est exigé par les pays voisins, qui ont levé la plupart des restrictions.
Ricardo Margulis, président de la Fédération chilienne du tourisme, a déclaré que dans une enquête menée par des opérateurs internationaux et des agences de voyages, seulement 9,8% des personnes considèrent le Chili comme une destination attrayante à visiter en ce moment, et près de 90% la rejettent en raison du nombre des exigences qu’il impose.
Une autre préoccupation est l’augmentation de l’insécurité dans les principales villes du pays: « Sans sécurité, le tourisme n’existe pas. Le Chili avait un grand atout, celui d’être un pays sûr. Vous pouviez laisser la voiture, marcher trois pâtés de maisons et vous rendre au restaurant; maintenant vous n’osez même plus conduire. Aujourd’hui, on vit dans la même situation que dans n’importe quel pays d’Amérique du Sud en ces termes”, a déclaré Magulis.
