Une étude faite en Italie pour le compte de Flixbus sur les habitudes de voyage des Millenials et de la Génération Z, trace le profil des jeunes voyageurs à la recherche d’expériences aussi authentiques, intimes et durables que possible.
Vivre une expérience d’enrichissement, de croissance personnelle
L’étude met en lumière les besoins des deux générations qui se révèlent plus conscientes de la valeur éducative de l’expérience de voyage. Leur recherche porte sur le fait de vivre dans une communauté, en phase avec les habitants, et laissant les rythmes du lieu marquer le séjour, plutôt que d’en imposer le sien.
Selon l’enquête, il en ressort une volonté toujours plus grande de se laisser surprendre par les particularités du contexte local, en renonçant à y projeter indistinctement leurs propres schémas.
Dès lors, un nouveau modèle de voyageur semble de plus en plus s’imposer, fondé sur l’ouverture à l’expérience immersive d’une communauté et sur le respect de ses spécificités.
Bien-être personnel et de l’environnement
Lors de la planification d’un voyage, le bien-être personnel reste une condition nécessaire pour la majorité des jeunes. Selon les données, en plus du désir d’authenticité, le désir d’intimité a également augmenté chez les voyageurs post-pandémiques, c’est-à-dire de partager l’expérience de voyage en particulier avec les proches les plus proches.
Dans le classement des voyages préférés, un cran en dessous des voyages de détente, on retrouve en effet ceux “du coeur, pour être avec les gens qu’on aime”, indiqués par 34% des Italiens appartenant aux catégories Millennials et Génération Z (contre 23% pré-Covid). De plus, 39% d’entre eux indiquent la compagnie d’êtres chers, d’amis, de famille comme motif principal du voyage (dans la période pré-Covid c’était 31%).
Enfin, la comparaison entre les habitudes de déplacement avant et après l’avènement du Covid reflète un regain de sensibilité de la part des personnes pour la question environnementale : la préférence accordée aux voyages de plein air augmente de quatre points de pourcentage, pour s’immerger et observer la nature, qui passent de 27 % pré-Covid à 31 % post-Covid. Le créneau des voyageurs qui débutent en tant que bénévoles se consolide également, pour aider les autres ou protéger l’environnement, qui dans la phase de redémarrage post-pandémique passe de 3% à 4%.
