Nous sommes actuellement à Singapour et le pays le plus proche est la Malaisie. Traverser la frontière par la route n’est pas toujours simple et il n’est pas rare d’attendre plus de deux heures entre l’immigration singapourienne et celle de la Malaisie. Nous avons donc préféré prendre l’avion sur une liaison courte entre Singapour Changi et Kuala Lumpur. Nous avons acheté les billets sur l’application AirAisia pour environ 110 euros par passager en Aller et retour.
Connaissez vous Air Asia ?
Tout a commencé en 2001 lorsque Tony Fernandes et Kamarudin Meranun ont acheté une compagnie aérienne en difficulté avec deux avions et 200 employés. Quelques années plus tard, ils en ont fait la quatrième plus grande compagnie aérienne en Asie, avec plus de 200 avions et 21 000 employés en Malaisie, en Thaïlande, en Indonésie, aux Philippines et plus encore. AirAsia a transporté plus de 600 millions de passagers vers plus de 160 destinations de son réseau. La compagnie low cost a été largement reconnue pour avoir démocratisé le transport aérien dans la région avec son célèbre slogan « Maintenant, tout le monde peut voler ».
La liaison Singapour – Kuala Lumpur : une ligne stratégique
Le vol d’une heure entre Singapour et Kuala Lumpur en Malaisie a été la route internationale la plus fréquentée au monde cette année, soulignant l’ampleur du rebond des voyages en Asie à la suite du Covid-19.
Le nombre de sièges sur ce trajet a bondi de 50 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 4,9 millions, selon OAG. Le même itinéraire était troisième en 2022 et deuxième avant la pandémie.
Embarquement à Singapour Changi
Le vol est prévu à partir du terminal 4. Tout d’abord, récupérez votre carte d’embarquement et imprimez les étiquettes de votre bagage aux bornes d’enregistrement automatisés. Elle sont nombreuses et donc on n’attend pas.
Après avoir mis l’étiquette bagage, on se dirige vers des automates prévus pour peser et envoyer votre bagage en soute. Cette fois, nous avions 23kg et la machine ne fait aucun sentiment et vous prie d’aller payer pour les 3 kg en trop. Nous décidons de retirer les 3 kg pour les mettre dans nos sacs cabine. Cette fois, le robot constate le poids exact et envoie rapidement la valise. Il faut préciser qu’il n’y a pas d’agent pour vous terroriser sur le poids ou les dimensions de votre bagage cabine.
Le passage fluide à l’immigration
Nous avions complété le formulaire de départ sur l’application ICA. Là encore; vous passez devant un terminal et vous insérez votre passeport et regardez la caméra. Les barrières s’ouvrent sans qu’un officier d’immigration intervienne.
Le terminal offre toutes les facilités
Pas le temps de s’ennuyer; il y a de nombreuses boutiques et de restaurants. Les enfants ont droit à des jeux. La signalisation est parfaite. L’heure du départ a sonné
Un A320 d’Air Asia
L’avion est à l’heure. L’embarquement s’effectue de manière efficace. L’accueil du personnel de bord est souriant. Le vol sera relativement court, environ 45 minutes. Les sièges sont propres et l’espacement est quasi égal à ce qu’on trouve dans des low cost comme Transavia ou Volotea.
Des propositions de boissons, nourritures sont effectuées par le personnel de bord.
On arrive à l’heure au terminal de l’aéroport de Kuala Lumpur.
L’immigration en Malaisie est moins performante
Pas encore de terminaux, même si on vous demande de rédiger un formulaire 3 jours avant le départ. Mais très peu d’attente. Le hic va venir dans la livraison des bagages. On attendra plus de 45 mn pour récupérer notre valise. Mais il n’y a pas d’énervement; les passagers attendent avec philosophie leurs bagages.
On vous parlera du retour une prochaine fois.
