La France perd de son rang parmi les pays les plus LGBT-friendly d’Europe, dégringolant de la 4e à la 13e place au classement biannuel de l‘Ilga (Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexe). Malte a pris la première place des pays européens les plus « gay friendly ».
Un rapport édité tous les 6 mois
Le classement de l’Ilga-Europe se base sur quelque 70 critères dont : législation contre les discriminations, égalité face au mariage, à l’adoption, reconnaissance du second parent, auto-détermination ou possibilité de changement d’état-civil pour les personnes trans…
Malte : très en avance !
La carte compare 49 pays européens en fonction de leur situation juridique et politique pour les personnes LGBT. Selon l’infographie ci-dessous publiée sur les médias sociaux, Malte occupe la première place sur la base du respect des droits de l’homme et de la pleine égalité avec un incroyable 94%. A la deuxième place, on trouve la Belgique avec 74%.
Le Luxembourg, le Portugal … et en bas du classement la Turquie
Le Luxembourg, le Portugal et certains pays scandinaves suivent. Le Monténégro est le meilleur pays d’Europe centrale et orientale sur la dernière édition. En comparaison, les pays à l’autre extrémité font état de « violations flagrantes des droits de l’homme et de discrimination » dont l’Arménie avec 8%, la Turquie avec 4% et l’Azerbaïdjan avec 2%. On peut également préciser que la Pologne est également dans le bas du classement !
La France recule à la 13ème place
Cette dégringolade s’explique par « l’absence de mesures concrètes et quantifiables notamment concernant les droits des personnes intersexes, l’interdiction des thérapies de conversion, l’ouverture de la PMA à toutes ou encore la concrétisation du Plan national d’actions », a réagi l’Inter-LGBT.
Le ministère des égalités se justifie…
Le ministère prend acte du nouveau rapport. « On paie la lenteur du vote de la mise en place de la loi PMA et les confinements. Le plan LGBT n’a pas non plus été pris en compte dans ce classement”, fait valoir le ministère auprès de TETU, avant d’ajouter au sujet des atermoiements autour de la PMA pour toutes : « Nous déplorons le recul de l’examen au Sénat. Les députés de la majorité auront bientôt l’occasion de revenir sur ce texte et de lui donner toute sa portée, avant l’été »
