26 avril, 2024
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Eté 2021 : Une majorité de vacanciers français restera dans l’hexagone mais les étrangers habituels seront moins nombreux

Comme tous les été, une majorité de français (qui part en vacances) séjournera en France. Ce n’est une surprise pour personne. Le pourcentage sera sûrement plus haut cette année qu’en 2019. Les agences de voyages ont également proposé l’hexagone à leurs clients. Celles qui ont particulièrement tiré leur épingle du jeu sont les agences de la grande distribution. Elles avaient pris de l’avance, par rapport aux agences traditionnelles, grâce à leurs centres de réservation à distance. Il est à parier que la clientèle européenne habituée à venir en France sera moins nombreuse. On voit cela en détail.

Les professionnels du tourisme français

A l’approche du coup d’envoi de la saison estivale, avec le premier grand week-end de départs de juillet, les professionnels du tourisme français ont le sourire. La saison s’annonce exceptionnelle voire record pour la destination France, à une exception notable près, les grandes agglomérations, Paris en premier lieu, qui souffre encore de l’atonie du tourisme international.

Les Français seront au rendez-vous … la clientèle européenne le sera moins

Le secrétaire d’Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, déclare viser les 50 millions de visiteurs internationaux cette année, contre 35 à 40 millions en 2020. On peut avoir quelques doutes sur cet objectif. Les sociétés françaises habituées à recevoir la clientèle européenne s’inquiètent de ce point de vue. Cela vaut en particulier pour les Belges. Ils sont les premiers visiteurs étrangers pour Logis Hôtels, premier groupement d’hôteliers restaurateurs indépendants. Du côté des Néerlandais, une clientèle cruciale pour les campings, « c’est mou », observe le président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), Nicolas Dayot. Quant aux Britanniques, ils sont les grands absents de l’été sur le Vieux Continent. Les clientèles long-courriers manquent aussi toujours à l’appel, même si le retour des Américains se dessine.

Le point noir restera Paris et sûrement Lourdes

Si la plupart des régions françaises devraient voir de nombreux touristes français, il est évident que Paris ne fera pas carton plein. Loin de là ! Les touristes asiatiques ne seront pas au rendez-vous. Tout le monde espère revoir les américains mais il y a également encore quelques doutes. Les touristes à haute contribution (Chine, Golfe, Russie, USA…), ils ne reviendront que très marginalement, impactant la fréquentation des palaces, boutiques de luxe, grands magasins, restaurants étoilés… dont certains n’ont toujours pas réouvert. Nous avions évoqué le cas de Lourdes (voir notre article ICI). Il est clair que la ville, habituée aux grands groupes de pèlerins, sera encore privée cet été.

Tous les segments de produits sont demandés

L’été est porteur pour l’ensemble des segments : locations de vacances, campings, clubs de vacances, hôtellerie, gîtes… « Nous sommes déjà sur une hausse de 35 % des réservations par rapport à 2019 », observe-t-on chez PAP Vacances.

Des séjours légèrement plus longs

 « La croissance de chiffre d’affaires n’est pas que la résultante d’un effet volume. Le panier moyen et la durée de séjour moyenne augmentent », analyse, de son côté, le directeur général de Logis Hôtels. Ce que confirme le président de Belambra, Alexis Gardy : « Il y a une forte demande pour des séjours longs, de deux semaines. Les gens ont des envies de vacances. ». Globalement, les spécialistes estiment que les séjours d’une semaine devraient être allonger d’au moins deux jours.

La France ne veut pas encore voir les variants dont Delta+

Il serait faux de dire que la France est totalement aveugle face au risque d’émergence d’un variant plus contagieux sur le territoire. Mais sa vue est loin d’être claire. Les 10% de variant Delta proviennent d’un nouveau système de “criblage” des tests positifs, qui permet de cerner certaines mutations clés, présentes sur les principaux variants inquiétants. Le problème, c’est que depuis début juin, aucune donnée n’était disponible. Les 4,6% de variant Delta annoncés par Santé publique France le 18 juin étaient les premières. “Des données statiques plus détaillées pourraient arriver d’ici la semaine prochaine”, précise Bruno Coignard, directeur des maladies infectieuses à Santé publique France.

Plusieurs pays ont refermé leurs portes à cause du variant Delta et désormais Delta+.

Ces variants provoquent quelques catastrophes dans des pays où la vaccination a peu avancé. On constate une recrudescence en Afrique et certains pays d’Asie comme au Sri Lanka où la situation reste préoccupante.

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