APG, certains d’entre vous connaissent. D’autres moins. Les déjeuners qu’offrent, quatre fois l’an, les dirigeants de ce réseau représentant plus de 200 compagnies aériennes dont 28 en France traduisent, mieux que tout, l’ADN de cette entreprise pas comme les autres dotée d’un état d’esprit rare.
Pour ces déjeuners rituels on se rend, sur invitation, au bien-nommé restaurant « Chez les Anges » près des Invalides. Un nom comme prédestiné. Les anges intercesseurs se nomment Sandrine de Saint Sauveur, Jean-Louis Baroux, Frédérick Despreaux, et Bryndis Eriksdottir , respectivement Présidente et CEO d’APG, fondateur, chargé des relations publiques et de la communication, et directrice France.
Inviter plusieurs fois par an une centaine de personnes sans leur vendre quoi que ce soit n’est pas banal. Alors quoi ?
Le rituel commence devant le restaurant où le trottoir se fait témoin des joyeuses retrouvailles sous l’objectif des caméras de Fabrice Nidiau, directeur de Tourismes TV et partenaire de longue date de ces rencontres V.I.P. Se croisent le noyau dur et les satellites, nouvellement invités mais vite intégrés. A l’entrée, avec son large sourire invitant, Frédérick Despreaux qui semble vous connaître depuis toujours, y veille. Si vous êtes invités, c’est, aux yeux de tous, que vous avez de bonnes raisons de faire partie de ce club informel. On va donc vite vous parler et échanger cartes de visite et numéros de portables.
Sandrine de Saint Sauveur avec Fabrice Nidiau (Tourismes.TV). Photo Alexandre Nestora
Le très bref discours d’accueil de Sandrine de Saint Sauveur n’est fait que pour accueillir la présence exceptionnelle de telle ambassadrice étrangère ou tel PDG de compagnie aérienne ou d’inviter les convives à avoir une pensée pour un responsable du tourisme ou membre de la presse tourisme récemment disparus. D’APG il ne sera pas question et c’est bien là l’inimitable signature de cette entreprise qui misé depuis toujours sur la formule « Business is human »
Si les déjeuners de l’APG sont devenus un « must » (on y vient parfois de l’étranger) il ne viendrait à l’idée de personne, hors motif sérieux, de manquer ces rendez-vous. Pourquoi ? « C’est une cooptation par sympathie avec des gens de tout bord » dira ce convive, ajoutant : « l’équipe d’APG est un modèle de bienveillance. Il y a ici un vrai savoir-vivre et savoir-être, dénués de tout calcul. Une autre : « c’est une parenthèse spécifique, conviviale qui respire le naturel, la modestie, la sincérité ; on y vient avec joie et sans a priori ». Et cette autre habituée de compléter : « En fait, l’événement c’est eux (l’équipe APG) ; je viens depuis des années et c’est toujours un moment hors du temps où tout le monde est accessible »
Pari réussi pour le chef d’orchestre Frédérick Despreaux, heureux de savoir que tous ont compris qu’ici on n’est contraint en rien. « Nous sommes finalement des marieurs » sourit-il. Certains ayant connu des déboires professionnels ont pu rebondir grâce aux rencontres APG (à chaque déjeuner APG s’honore d’inviter des amis ayant perdu leur emploi). Si bien des « mariages » se sont faits autour de ces tables, APG bénit d’avance la progéniture qui en sera issue.
Difficiles à organiser ces déjeuners où il faut probablement savoir gérer certains égos ? Frédérick sourit et excuse par avance. « Mon angoisse c’est surtout de pouvoir placer tout les monde. Chez Les Anges, on peut placer 90 couverts et nous avons parfois 110 inscrits et nous ne savons pas dire non…
Il a fallu une foi inébranlable en l’humain de Jean-Louis Baroux le fondateur et initiateur de cette idée. Il a été soutenu et suivi à 100 % par sa fille Sandrine désormais aux commandes et à Frédérick pour imposer cette idée plutôt visionnaire. Le plein succès date d’une dizaine d’années seulement alors que l’idée s’est mise en place voici 30 ans. Des premiers déjeuners destinés à faire connaître APG autour de 3 petites tables, pas toujours pleines, au siège de la société on est passés à une centaine de convives réguliers ayant des responsabilités majeures dans le monde de l’aérien et de l’industrie du tourisme. A l’époque des débuts, dans les années 1990, on déroulait le tapis rouge pour les directeurs France des compagnies aériennes étrangères qui vivaient comme des ambassadeurs et regardaient avec quelque mépris un « petit » GSA (Global sales agent) naissant qui allait les parasiter. Dans le même temps, APG passait d’une quinzaine de compagnies aériennes représentées au départ à 200 aujourd’hui.
Perplexes au départ, les dirigeants des compagnies ont fini par comprendre que ces déjeuners n’étaient faits que pour favoriser les rencontres, les échanges, voire plus si affinités mais sans enjeu mercantile. Désormais, être invité vous donne l’impression de jouer dans la cour des grands. Ne pas l’être peut être vécu comme une frustration.
Une certitude : la cote de sympathie qu’attirent les personnalités si naturellement généreuses et attachantes de Sandrine, Jean-Louis, Frédérick et leurs équipes, ne saurait être acquise par aucune campagne de publicité.
*APG France a été créé pour répondre aux demandes des compagnies aériennes en matière de solutions de représentation professionnelles rentables, visant à générer une croissance forte et durable des revenus.
APG France fait partie du réseau mondial d’APG couvrant plus de 170 pays. Basée à Paris avec également un bureau à Marseille, la société propose aussi des services de réservation et d’émission avec un helpdesk et agences de vente ouvertes au public.
