Si vous avez des copains parisiens vous les aurez probablement entendu proclamer : « ça va être la cata, pendant les JO, moi je quitterai Paris ».
Les Jeux Olympiques frappent à la porte de la Ville Lumière et déjà de nombreux Parisiens et Franciliens sont pris de frénésie de fuite olympique, à la recherche de terres d’accueil loin du vacarme. Un exode olympique, qui les ferait quitter Paris plus rapidement qu’un sprinter 100 mètres dans les starting-blocks. Les médaillés d’or de la fuite en avant.
Ils veulent fuir l’expérience du métro parisien, expérience aussi intime qu’un slow dance dans un ascenseur bondé. Beaucoup craignent que les stations de métro deviennent des arènes pour compétitions olympiques de lutte, avec des voyageurs tentant de s’accrocher à leur place comme des haltérophiles soulevant leur dernière barre de chocolat.
Vive la quiétude provinciale loin du bruit des klaxons et des éclats de joie. Quant aux téméraires qui vont rester, ils participeront à une compétition non médaillée pour trouver un stationnement gratuit. Ce sera un vrai Graal. Sans compter, dans les bistrots, les hordes de fans olympiques affamés par les efforts des athlètes : autre défi sportif à prendre en compte.
A partir de ce printemps, sachez-le amis des régions et des pays limitrophes, Parisiens et Franciliens vont entamer leur quête de terres (pas trop) lointaines. Si vous avez des idées….
