3 mai, 2024
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Après SAS… TAP, qui va payer la fringale d’Air France?

L’opération SAS en début de semaine ne semble pas calmer l’appétit d’Air France-KLM.

Jusque là, le groupe franco-néerlandais avait dû se contenter de suivre de loin les démarches de ses concurrents qui faisaient du shopping sur la reprise d’ITA Airways par Lufthansa et du rachat d’Air Europa par IAG (toutes deux encore soumises à l’avis de l’UE), rongeant son frein par la contrainte du prêt de l’État par lequel il n’était pas possible de réaliser des investissements, mais seulement des opérations commerciales.

La manœuvre SAS

Mais on est déjà en automne et le vent tourne. AF a fait son coup surprise en entrant dans le capital de SAS avec environ 20% des actions dans l’opération de sauvetage de l’entreprise scandinave dans la protection anti-faillite; le tout en collaboration avec deux fonds (Castlelake et Lindt Invest) et avec l’État danois. Une décision qui permettra également à Skyteam d’arracher SAS à Star Alliance. Bravo, c’est héroïque.

Il semble désormais clair que les intentions ne sont pas de s’arrêter en si bon chemin et avoir égalisé le score avec les deux groupes rivaux ne semble pas suffisant pour le groupe dirigé par Benjamin Smith.

TAP, je te veux!

À l’horizon se trouve la compagnie portugaise et, en ces dernières heures, un message est parti du siège parisien: “l’affaire SAS ne nous empêchera pas de participer à la course au rachat de TAP”. Un processus de vente qui apparaît à ce stade de plus en plus intéressant et décisif pour le sort du paysage aérien européen.

Mais nous autres, doux et douces contribuables, avons-vous une petite idée de ceux et celles qui financent la voracité de la compagnie aérienne nationale? Un autre affaire à suivre… de près !

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