Nous avons évoqué le sujet du rail aux USA en septembre dernier (voir notre article ici). On confirme aujourd’hui que les subventions pour le chemin de fer sont un élément phare de la loi sur les infrastructures du président Biden. On évoquait un montant de 66 milliards de dollars pour l’infrastructure ferroviaire voyageurs. Ce serait le plus gros investissement dans le transport ferroviaire interurbain de l’histoire des États-Unis. Même si la plupart de ces fonds seront consacrés à la modernisation et à l’amélioration du corridor nord-est, la loi prévoyait 11,5 milliards de dollars de fonds sur cinq ans pour le développement et la construction de nouvelles lignes ferroviaires voyageurs ailleurs dans le pays.
Les Américains sont impatients de recevoir ces nouveaux trains
Dans ses résultats pour l’année se terminant en septembre, Amtrak a signalé une fréquentation record sur les lignes où elle avait étendu son service. Cela comprenait des lignes dans le Connecticut, la Caroline du Nord, le Vermont et la Virginie. Et Brightline, qui a ouvert une nouvelle ligne entre Miami et Orlando en septembre, a vu sa fréquentation en octobre doubler par rapport à l’année précédente, alors qu’elle ne reliait que Miami et West Palm Beach.
Une ligne entre Los Angelès et Las Vegas d’ici 2028
Le gouvernement américain va investir trois milliards de dollars dans une liaison ferroviaire express entre Rancho Cucamonga, dans la région de Los Angeles, et Las Vegas. Les trains devraient entrer en service en 2028.
Des trains à grande vitesse
Les trains devraient atteindre des vitesses allant jusqu’à 320 kilomètres par heure sur le trajet de 350 kilomètres. Les gares de Las Vegas, Victor Valley et Rancho Cucamonga seront desservies.
Le projet Brightline West, d’une valeur de 12 milliards de dollars, apportera de nombreux avantages, notamment un impact économique de plus de 10 milliards de dollars pour le Nevada et la Californie, indique-t-il. Des études économiques ont montré que le projet créerait plus de 35 000 emplois directs et indirects, dont 10 000 emplois directs dans la construction et près de 1 000 emplois permanents dans l’exploitation et la maintenance.
Les avantages environnementaux du projet devraient soutenir les stratégies climatiques du Nevada et de la Californie en promouvant une option de mobilité zéro émission qui réduit les émissions de gaz à effet de serre de plus de 400 000 tonnes de CO2 par an, indique le rapport.
La conversion des transports en voiture et en avion au système ferroviaire à grande vitesse permettrait d’économiser plus de 700 millions de véhicules-kilomètres par an et 16 000 vols court-courriers par an
